Description de la variété
Obtenue en 1811 par M. Charles-Louis Durondeau à Tongres-Notre-Dame (Belgique), cette variété ancienne est réputée pour sa qualité gustative exceptionnelle et sa facilité de culture. Ses fruits, assez gros et ventrus, présentent une peau lisse et épaisse, de couleur fauve légèrement teintée de rouge. La chair, blanchâtre, mi-fine et mi-fondante, est très juteuse, sucrée, acidulée et parfumée, offrant une expérience gustative riche. L'arbre, vigoureux et fertile, s'adapte à toutes les formes de culture et est résistant à la tavelure.
Origine :
Tongres-Notre-Dame, près de Tournai, Belgique (1811). Obtenue par M. Charles-Louis Durondeau.
Rusticité :
Très rustique, résistante à la tavelure. S'adapte à toutes les régions et conditions de culture.
Usage :
À croquer principalement. Idéale pour la dégustation fraîche. Variété de commerce et d'amateur.
Floraison et pollinisation :
Floraison mi-saison. Pollinisation croisée recommandée. Autofertile mais bénéficiant de la présence d'autres variétés pour une meilleure fructification.
Fruit :
Fruit assez gros ventru et bosselé, peau jaune fauve tachetée de gris, chair blanchâtre mi-fine et mi-fondante, juteuse, sucrée et légèrement acidulée.
Récolte :
Récolte en Octobre. Conservation bonne, quelques semaines en conditions optimales. À consommer rapidement pour profiter pleinement de ses arômes.
Poirier commun (Pyrus communis)
Le poirier commun est un arbre fruitier originaire d’Europe et d’Asie de l’Ouest, cultivé depuis l’Antiquité pour ses poires savoureuses et variées. Très rustique, il s’adapte à la plupart des climats tempérés de France, mais préfère les sols profonds, frais et bien drainés. Ses fleurs blanches et parfumées attirent les pollinisateurs, et ses fruits, selon les variétés, se récoltent de l’été à l’hiver. Idéal pour les vergers familiaux ou les jardins, le poirier peut aussi se cultiver en pot pour les variétés naines.
| Usage | Fruitier, Ornemental, Mellifère |
| Origine | Europe, Asie de l’Ouest |
| Strate permacole | Arbres et arbustes |
| Strate syntropique | Pleine lumière, Mi-ombre |
| Variétés | Poires d’été : Williams, Guyot... Poires d’automne : Conférence, Beurré Hardy, Louise Bonne...Poires d’hiver : Passe-Crassane, Comtesse de Paris, Doyenné du Comice... |
| Bienfaits nutritionnels | Riche en fibres, vitamine C, potassium, et antioxydants. Faible en calories (57 kcal/100 g). |
| Allergénicité | Faible (risque rare de réactions croisées avec le bouleau) |
| Conservation des fruits | Frais : 1 semaine à température ambiante, 1 mois au réfrigérateur (selon variété). Transformation : confitures, compotes, jus, cidre, poires pochées, tartes. |
| Hauteur adulte | 3 à 10 mètres (selon porte-greffe : franc = 10 m, cognassier = 3–5 m, nain = 1,5–2 m) |
| Largeur adulte | 3 à 5 mètres |
| Croissance | Modérée à rapide |
| Feuillage | Caduc, feuilles ovales à elliptiques, vert foncé, bord dentelé. |
| Fleurs | Fleurs blanches à légèrement rosées, en ombelles de 5 pétales, parfumées. Mellifères et attractives pour les abeilles et syrphes. |
| Floraison | Avril à mai - Auto-stérile (nécessite un pollinisateur compatible à moins de 50 m) |
| Fructification | Juillet à décembre (selon variété) |
| Rusticité | Très rustique (jusqu’à -25°C), mais sensible aux gelées printanières tardives. |
| Exposition | Pleine lumière (6 à 8 h de soleil/jour), abritée des vents forts. Tolère la mi-ombre légère. |
| Sol | Profond, frais, bien drainé, riche en humus. Éviter les sols trop calcaires, argileux ou gorgés d’eau. Porte-greffes adaptés : franc (sols pauvres), cognassier (sols légers)... |
| Taille | Taille de formation (hiver) : supprimer les branches mortes et aérer le centre. Taille de fructification (fin d’hiver) : raccourcir les rameaux à fruit pour stimuler la production. |
| Besoin en eau | Modéré à élevé (arrosage régulier en été, surtout les 2 premières années). Paillage recommandé pour conserver l’humidité. |
| Nuisibles et maladies | Maladies : Tavelure, feu bactérien, rouille grillagée, oïdium. Ravageurs : Carpocapse, psylle du poirier, pucerons, acariens. Solutions naturelles : Bouillie bordelaise, purin de prêle, pièges à phéromones, favoriser les auxiliaires (coccinelles, mésanges). |
| Multiplication | Greffage (écuson, fente...), rarement par semis (variabilité génétique). |